Petite cairote 1 octobre, 2010
Posté par cyaqr dans : Petite cairote,Poésies , trackback
Au son des minarets et du pas des élites,
Une enfant morte, sur les ordures pavées,
Tend encor le bras vers un chiffon de papier
Imbibé de larmes qu’épargna le zénith.
Ô splendeurs de l’Egypte! ô passés millénaires !
Dans une barque solaire, le long du Nil,
Transportez cette petite au cœur du désert
Où le silence est d’or et où la pierre brille !
Il se pourrait déjà que son âme illumine
Tous ces rois scellés au tombeau un jour funèbre,
Tous ces soleils nouveaux destinés aux ténèbres,
Renaissant au Caire en des sourires sublimes.
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